FOIRE AUX QUESTIONS SUR L’AUTOMATISATION DE L’EMBOXAGE
Issu du monde de la viniculture, l’emboxage est une technique traditionnelle d’emballage des bouteilles de vin prêtes à l’expédition en les rangeant dans des casiers spécifiques pour assurer leur transport de manière sécurisée. Par extension ce terme est également utilisé pour les opérations de remuage nécessaires à l’élevage des vins effervescents, car ce type de travail est de plus en plus souvent effectué par le même type d’automates que ceux qui assurent la mise en box des cols, magnums et autres jéroboams de champagnes.
L’utilisation de ce terme s’est étendue à d’autres secteurs d’activité, à telle enseigne qu’il est devenu synonyme d’encaissage, sans que cela ne change quoi que ce soit aux types d’interventions réalisées.
Qu’est-ce que l’emboxage industriel ?
Issue de la mécanisation des manipulations de bouteilles et autres magnums dans le monde du vin (remuage, couchage, mise en caisse…), cette technique de mise en box est véritablement née dans les entreprises avec l’automatisation voire la robotisation de la ligne de conditionnement et des opérations de mise en palettes.
Aux moufles, treuils, palans, transpalettes et autres chariots roulants, ont succédé les emboxeuses/désemboxeuses qui sont alimentées et desservies par convoyeurs ou par bandes transporteuses. Cette gamme d’équipement permet d’assurer le conditionnement de la production et la préparation des commandes dans des secteurs d’activité aussi différents que l’agroalimentaire, la chimie, la pharmacie, la cosmétique, la plasturgie, la mécanique, la construction électrique, les matériaux de construction ou la logistique.
Nos solutions d’ emboxage automatisé.
Quelle différence entre le déboxage et le désemboxage ?
En fait ces deux termes sont synonymes et ils sont utilisés en tant que tels par les professionnels du conditionnement et de la logistique. Ils sont en effet utilisés de manière indifférenciée pour les opérations de vidage de box ou de cartons, dans le cadre de la préparation de commandes ou de l’approvisionnement de ligne de production.
Les équipements industriels disponibles sur le marché pour assurer ces opérations d’encaissage et de décaissage automatisé peuvent être indifféremment appelés emboxeuses/désemboxeuses, même si les termes le plus souvent utilisés sont encaisseuses/décaisseuses. Ce sont des automates industriels pouvant réaliser des opérations de vidage de contenants pour un famille spécifique de produits. En effet leurs manipulateurs fonctionnant sur deux ou sur trois axes sont peu évolutifs et ont une capacité de préhension limitée.
A contrario les robots de désemboxage permettent de réaliser de nombreuses opérations (tirage, poussage, aspiration, levage, dépose, retournement, couchage, relevage..) grâce à la capacité de manipulation de leur bras à 4, 5 ou 6 axes. Ils peuvent par ailleurs être équipés de plusieurs types de préhenseurs permettant d’assurer l’extraction de produits ou d’emballages de natures très diverses, depuis les contenants (palettes, box, cartons, boîtes…) dans lesquels ils ont été livrés.
Qu’est ce qu’une cellule d’emboxage ?
Dans le domaine du machinisme industriel, le mot cellule est le plus souvent utilisé pour désigner une enceinte fermée ou semi-fermée dans laquelle sont placées une ou plusieurs machines dont les interactions imprévues avec les opérateurs de production risquent d’être accidentogènes. L’automatisation (machines CM, centres d’usinage, presses…) puis la robotisation croissante des ateliers ont très fortement réduit les besoins d’intervention humaine sur ces équipements en raison de leur autonomie croissante. Cette évolution technologique a accru la tendance à la mise en cellule d’un nombre croissant de machines-outils et de robots industriels.
Sur une ligne de conditionnement la cellule de mise en box permet, dans un espace restreint, de supprimer toutes les manipulations de produits à la main tout en augmentant les cadences d’encaissage. En effet la cellule est un ensemble combiné comportant à minima un robot emboxeur/désemboxeur, un convoyeur d’alimentation en produits, ainsi qu’un convoyeur d’évacuation des emballages remplis.
Les emboxeuses peuvent-elles aussi assurer le déboxage ?
En fonction des besoins du commanditaire, la configuration initiale de la machine peut être destinés à assurer soit l’encaissage soit le décaissage des produits. La flexibilité de ces types de système automatisé permet un reparamétrage aisé, pour assurer la réalisation de l’une comme de l’autre de ces deux missions.
La différence principale tient au fait que l’encaisseuse a un potentiel limité d’emboxage et de désemboxage de produits sans modifications importantes de l’appareil de préhension. A contrario sur un robot spécialisé, le préhenseur peut être aisément être changé avant qu’un nouveau plan de mise en box ne soit établit afin de lui permettre de changer de travail
Quel type de caisse est compatible avec les emboxeuses ?
En fait ce ne sont pas seulement des caisses qui sont utilisées dans les lignes de conditionnement mais différents types d’emballage qui permettant d’assurer le transport et/ou le stockage des marchandises.
Parmi la gamme des contenants pouvant ainsi être remplis par encaissage automatisé ou robotisé l’on retrouve :
- les caisses américaines à double ou triple cannelure,
- les palettes avec montants en contreplaqué,
- les palox en bois pour fruits ou légumes,
- les casiers à bouteilles en bois ou en carton,
- les caisses en plastique pour produits en vrac,
- les cartons avec couvercle ou coiffe,
- les emballages wrap around en carton ondulé,
- les barquettes à trottoir de divers formats,
Pour quels types de produits les robots emboxeurs peuvent-ils être utilisés ?
Le grand nombre de systèmes d’encaissage présents sur le marché français à l’heure actuelle répond à des besoins très différents, dans certains cas ils sont dédiées à des secteurs d’activité spécifiques.
Selon que le système de préhension est permanent ou démontable, les machines peuvent assurer la mise en box de certains ou de la totalité des types de conditionnements suivants :
- bouteilles de vins, de bières, d’alcools forts, d’eaux minérales, de jus de fruits ou de sodas,
- bocaux dédiés à tous types de préparations culinaires sous vide,
- boîtes contenant des conserves alimentaires de toutes natures,
- flacons de produits d’hygiène, de détergents ou de déodorants,
- pots de peintures acryliques, de mastics, d’enduits, de vernis et autres matériaux déco,
- fioles de parfums, de cosmétiques, de produits de soin ou de bien-être,
- sachets alimentaires contenant des céréales, des légumineuses, des fruits ou des légumes secs,
- sachets flowpack contenant des petites pièces mécaniques, plastiques ou électriques,
- boîtes cartonnées pour les médicaments, les fragrances ou la parapharmacie,
- étuis rigides de téléphones portables, d’appareils photos ou de consoles de jeux.